Comment réussir son entretien technique ?

10 janvier 2023

Comment se déroule un entretien technique ?

Mais au fait comment se déroule un entretien technique ? Quelles sont les principales étapes ? Suivre le guide. On vous dit tout. L'entretien se déroule en deux temps. Le premier s'appuie sur votre CV et/ou lettre de motivation. Il s'agit donc d'un échange autour des éléments présentés. Vient ensuite le temps du test technique développeur. Ce test technique peut selon le recruteur se présenter sous forme d'un script à élaborer, de problèmes à résoudre ou encore d'un QCM.

De plus, de nombreux recruteurs utilisent la plateforme Codingame comme aide à l'embauche. Elle vous propose plusieurs tests comme la correction de codes pour évaluer vos connaissances techniques réelles. Il n'est pas rare de voir pour une offre d'emploi dans le domaine, l'utilisation d'un test d'évaluation via cette plateforme, et ce, à distance. Le candidat reçoit ainsi un lien par e-mail avec un test. Il peut ainsi, le réaliser chez lui. L'avantage de cette option est qu'elle a au moins le mérite de vous procurer des conditions agréables pour réaliser le test. Vous êtes chez vous sans stress (enfin moins) avec un cahier des charges et un code à réaliser.

Comment se préparer avant l'entretien aux tests de programmation ?

L'entretien technique est une épreuve redoutée par les candidats. Écriture d'un script, correction d'un code, résolution de problème ou encore répondre à un QCM, autant d'épreuves peuvent vous attendre. Mais, comment se préparer aux tests de programmation de l'entretien technique ?
Tout d'abord, vous allez devoir gérer vos émotions et plus particulièrement votre stress afin de réaliser les tests de programmation dans les meilleures conditions et surtout ne pas perdre vos moyens.

Mais, comment se déstresser à l'approche dudit entretien ? Vous devez être reposé et détendu, et ce, avant le grand jour. Lâchez prise. Et, pour les plus anxieux, pensez à rédiger une petite fiche mémo, pour une rapide révision rassurante. Il serait dommage de passer à côté du job de vos rêves pour une question de stress. Une petite touche, c'est normal, mais trop et c'est la feuille blanche. Alors, détendez-vous la veille et vaquez à vos occupations préférées.

Côté préparation, pensez à vous renseigner sur l'entreprise. En approfondissant la nature de son activité, vous en apprendrez un peu plus sur ses besoins techniques. Renseignez-vous, par exemple, sur les langages de programmation plébiscités ou encore sur les outils techniques utilisés. Enfin, pensez à vous entraîner de manière honnête, chronomètre en main. Une petite simulation d'un test vous permet ainsi de vous mettre en conditions. Il existe de nombreuses plateformes dédiées pour évaluer vos connaissances. Alors à vous de jouer !

Les stacks techniques de votre CV

Trop de technos tuent la techno !

Rappelez-vous que votre interlocuteur ne vous a jamais vu travailler et qu’au départ, sa seule base d’évaluation est votre CV (et/ou lettre de motivation). Il observera les stacks techniques utilisées que vous aurez listées pour chaque mission, et celles que vous aurez peut-être rajoutées en résumé, et partira du principe que vous êtes compétent sur ces technos.

La première erreur assez fréquente chez les candidats est d’en faire trop, et de lister absolument toutes les technologies utilisées pour chaque mission, même celle que l’on n’aura fait que toucher du bout du doigt. Si votre interlocuteur souhaite vous poser des questions précises dessus, vous trahirez rapidement vos lacunes et risquez de créer une première déception, ce qu’il est préférable d’éviter.

Pour ne pas en arriver là, il est donc sage de lister essentiellement des technos que vous avez réellement utilisées, ou alors de mettre précisément en évidence sur votre CV votre niveau pour chaque techno. Pour cela, certains candidats utilisent des jauges de compétences, ce qui a le mérite d’être très visuel et donne immédiatement à votre interlocuteur une idée des technos que vous maîtrisez.

Un CV vide = un entretien à l’aveugle

S’il est préférable de ne pas en faire trop, sachez que lorsqu’on en fait trop peu, cela peut également irriter un interlocuteur technique qui devra vous poser beaucoup plus de questions au démarrage afin de cerner pleinement votre parcours.

Si vous êtes développeur Java EE, ne vous contentez pas de mettre « Java » en compétences, mais tâchez de bien indiquer les différents frameworks avez lesquels vous avez eu l’habitude de travailler. Vous devez trouver un bon équilibre entre la frime inutile et le CV vide, qui n’envoie pas forcément non plus un signal positif.

En termes de langage de programmation, vous pouvez les lister par niveau. Il est donc possible de retrouver dans le CV d'un développeur une catégorie « Maîtrise niveau confirmé » ou « Maîtrise niveau avancé » des langages de programmation, et ce, sous cette forme :

  • base de données : MySQL, MongoDB
  • PHP : Symfony, Zend, WordPress, Laravel, Drupal
  • Python : pyramid, Django, Flask
  • Java : Hibernate, Spring, Struts
  • JavaScript : React.js, Ember.js, Vue.js
  • PostgreSQL, Oracle

Et, si vous avez certaines certifications, communiquez-les pour valider votre niveau. Ainsi, il est possible pour un développeur full stack d'insérer, par exemple, une partie langages et frameworks (Bootstrap, Javascript, jQuery, AngularJS, VanillaJS). Les certifications sont très appréciées par les recruteurs. Elles témoignent de votre degré d'implication et de votre volonté d'évoluer.

Répondez honnêtement en début d’entretien

Lorsque l’interlocuteur parcourt votre CV, celui-ci pourra vous demander de vous évaluer de 1 à 10 sur une techno. Il est fortement déconseillé de s’évaluer à 10/10, à moins d’être un véritable expert. Même en étant expert, il est plutôt conseillé de ne pas dépasser 7/10 lorsque l’on s’auto-évalue.

Rappelez-vous que votre interlocuteur a des chances d’être votre futur responsable et est souvent sensé en savoir plus que vous sur les technos pour lesquelles il vous évalue. A priori, s’il veut vous coller, il y arrivera. Inutile donc de frimer plus que nécessaire et de vous faire clouer le bec dès la première question qu’il vous posera ! A l’inverse, si vous vous évaluez avec justesse et répondez avec brillo aux questions posées, vous surprendrez agréablement votre interlocuteur.

Si l’on vous demande si vous avez déjà utilisé une techno à laquelle vous n’avez jamais touché, soyez franc, et dîtes le tout net. Vous pouvez toujours tourner la situation à votre avantage en précisant que même si vous ne l’avez jamais utilisé, vous faîtes de la veille dessus en lisant quelques articles sur le sujet de temps en temps. L’échange s’arrêtera là et le responsable technique passera à la suite.

L'honnêteté est de ce fait la carte à jouer sans aucune hésitation. Répondre de manière inexacte sur une compétence technique que vous prétendiez maîtriser, vous ôte toute crédibilité. Le recruteur n'aura aucune difficulté à tester vos connaissances théoriques et en cas de prétention mensongère, il deviendra méfiant. Il n'accordera ainsi plus la même confiance à vos propos.

Soyez aussi honnête sur vos anciennes expériences et missions confiées. L'entreprise en question peut contacter vos anciens employeurs pour vérifier vos dires. Misez alors sur l'honnêteté : c'est toujours une valeur payante. Ce trait de personnalité vous permettra de vous démarquer des autres candidats lors de cet entretien d'embauche.

Autre point, la franchise est rassurante. Ainsi, votre futur responsable technique pourra être certain de votre transparence. Vous n'hésiterez donc pas à lui communiquer vos éventuelles difficultés sur un dossier ou des erreurs commises. Cette dernière est de ce fait un vecteur de communication positive contribuant à l'avancement correct d'un dossier. Dissimuler des problèmes ne feront que les accroître, retardant aussi la mise en place de solutions pertinentes. Être honnête demeure une conseil qualité appréciée des recruteurs. Elle vous permet de mener avec brio un entretien d'embauche.

Que répondre lorsque l’on ne sait pas ?

Vous ne pouvez pas tout savoir, et votre interlocuteur le sait ! Alors, que répondre quand on ne sait pas sans trop se dégonfler ? Tout d’abord, n’essayez pas de l’improviser en essayant de répondre au pif, vous ne ferez que vous décrédibiliser. Si vous ne savez, pas, dîtes-le franchement, et surtout, n’en n’ayez pas l’air désolé.

Tournez chaque lacune à votre avantage en faisant preuve d’humilité et d’intérêt pour votre métier. Si on vous pose une colle sur une techno que vous connaissez, vous pouvez par exemple répondre que vous ne savez pas, mais que vous avez hâte de connaître la réponse. Cherchez à créer un échange entre deux passionnés plutôt qu’un interrogatoire à sens unique.

Ne pas savoir n'est pas rédhibitoire. Le signifier est une preuve d'humilité. Cette dernière, loin d'être un signe de faiblesse, est au contraire un trait positif de votre personnalité. Toutefois, pour un candidat, rien n'est figé. Vous pouvez toujours post-entretien envoyer un mail de suivi avec quelques éléments de réponse. De plus, il est intéressant de démontrer ainsi votre capacité à chercher des solutions et finalement à ne pas rester sur vos acquis. La disposition à évoluer est également très appréciée.

Ne perdez pas confiance et retournez plutôt la situation à votre avantage. Ne pas savoir et surtout ne pas en avoir honte est le reflet d'une personnalité humble pour le recruteur. N'envisagez pas cela comme un point faible. Au contraire, c'est une qualité et non un défaut. Car, ce type de personnalité est également sujet à la gratitude, l'empathie et la tolérance. Et, ces qualités sont très appréciées par les recruteurs. Elles annoncent aussi de bonnes dispositions en cas de conflit et de résolution de problème. Un collaborateur humble n'aura aucune difficulté à collaborer ou à se remettre en question, facilitant ainsi l'avancement des projets.

Les soft skills sont aussi importantes que les hard skills

Terminé le temps où seuls les hard skills comptaient. À présent, les soft skills rivalisent avec le savoir-faire. Les traits de votre personnalité sont aussi essentiels pour le recruteur que vos compétences techniques. Mais, au fait, de quoi s'agit-il ? Les soft skills désignent votre intelligence relationnelle et votre savoir-être.

Ces compétences comportementales ne s'apprennent pas en classe, sur le banc d'un lycée ou d'une université, mais bel et bien à l'école de la vie. Elles sont spécifiques à chaque personne et définissent vos compétences humaines. Les recruteurs sont très sensibles à ces dernières, car elles jouent un rôle primordial dans la gestion du poste confié.

Ainsi, on retrouve comme compétences humaines, la résolution de problème, la gestion du stress, l'empathie, la gestion du temps et l'intelligence émotionnelle. Il existe également dans cette sphère, la communication, l'esprit d'entreprendre ou encore la confiance en soi.

Il est donc indispensable de les mettre en valeur dans votre CV et de les incarner convenablement pendant l'entretien. Vous pouvez ainsi les ajouter dans la partie réservée à vos différentes expériences. Pensez à souligner les soft skills qui ont été indispensables pour mener à terme les différentes missions confiées. Et bien sûr la meilleure manière de les valoriser est de les incarner durant l'entretien d'embauche.

De plus, vous pourrez plus facilement vous démarquer des autres candidats, et ce, pour un même poste. Elles sont donc lors du recrutement une clé décisive pour ouvrir la porte de votre future embauche.

L'auteur Julien Broue

Co-Founder

Julien Broue
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